L’alchimiste impatient

JC Lattès, Prémiére édition, 2002

  1. Le résumé du éditeur

    Dans un motel de la province de Guadalajara, un cadavre est découvert nu dans une fâcheuse posture, sans aucun signe de violence apparent. Mort accidentelle ou crime? La Garde civile dépêche sur place le sergent Bevilacqua, ex-psychologue lettré, assisté de la délicieuse Chamorro, aussi perspicace qu’audacieuse.

    Même si les circonstances scabreuses du décès ne coïncident pas avec l’existence paisible de la victime, le dossier est classé, faute d’élément nouveau. Peu après, une prostituée biélorruse, témoin essentiel, et activement recherchée, refait surface… morte.

    Et si dans cette affaire, comme en alchimie, la clé était la patience, celle qui semble avoir tant manqué au défunt -à la personalité décidément très troublé- dans sa recherche d’argent facile?

    Une enquête hors du commun, menée tambour battant par un tandem attachant et fort peu conventionnel.

  2. Une critique

    «Second roman de procédure policière de l’avocat espagnol Lorenzo Silva, L’Alchimiste impatient, couronné par le prix Nadal (équivalent du Goncourt français), met en scène le sergent Rubén Bevilacqua et son assistante Virginia Chamorro, le duo de gardes civils de son premier roman Une femme suspendue. Ils sont chargés d’élucider la mort de l’ingénieur Trinidad Soler dont le cadavre dénudé a été retrouvé dans la chambre d’un motel. Responsable de la protection radiologique d’une centrale nucléaire, il n’était visiblement pas venu pour travailler car une grande blonde aux yeux bleus d’origine slave l’accompagnait. Elle reste, malheureusement, introuvable. Après avoir interrogé la veuve de l’ingénieur ainsi que ses employeurs, le sergent Bevilacqua, à contrecœur, classe l’affaire qui est brusquement relancée quelques mois plus tard quand, dans la campagne, un chien met à jour le cadavre d’une femme à moitié dévoré par les loups. Très ancré dans le quotidien, ce récit se déroule avec lenteur car les enquêteurs qui n’ont guère d’indices pour alimenter leurs recherches, cheminent de façon tortueuse au gré des éléments qu’ils arrivent à dégager en interrogeant amis et relations du disparu. Certains cultivent l’art du mensonge et de la dissimulation, notamment des hommes d’affaires retors auxquels l’ingénieur avait rendu quelques services. En contrepoint de ces personnage cupides, le duo des gardes civils apparaît bien sympathique. Rubén Bevilacqua n’a pas oublié qu’il fut psychologue avant de devenir gendarme et malgré son titre d’assistante, Virginia Chamorro, se comporte comme son égale, avec une redoutable efficacité.»

    Claude Mesplède.

  3. Comentarios

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