Une femme suspendue

JC Lattès, Premiére édition, 1999

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  1. Le résumé du éditeur

    Dans la Guardia Civil, le sergent Bevilacqua, ex-psychologue, ancien chômeur, intelligent, cultivé, et l’agent Chamorro, son inexperimentée et inhibée auxiliaire, font équipe. Is sont envoyés à Majorque pour enquêter sur l’assassinat d’une belle et jeune Autrichienne, retrouvée avec deux balles dans le peau, pendue au plafond d’une superbe villa. Sur le revolver ont eté retrouvées les empreintes de son amante et compagne qui a pris la fuite. Une coupable idéale. Trop…

    Sexe, drogue, et trafics en tous genres, boîtes de nuits, plages de nudistes, touristes débridés, insulaires maffieux: les deux détectives vont plonger dans la face cachée de l’île pour reconstituer les derniers jours libertins, volages et débauchés de la victime.

    Une folle enquête, pleine de rebondissements, que nous raconte, avec style et humour, le sergent Bevilacqua, contemplateur ironique et détaché des abîmes de l’âme humaine.

  2. Deux critiques

    «Ce qui est intéressant dans ce roman policier ce n’est pas tant l’intrigue, pourtant riche en rebondissements, que l’évolution des personnages principaux (Chamorro et surtout Bevilacqua, de par ses réflexions sur la vie, la jeunesse et le temps qui passe) auxquels on s’attache et que l’on sent se transformer au fil de l’histoire en personnages de série policière. Lorenzo Silva a en effet repris ses deux héros, dépoussiérant sérieusement l’image des célèbres parejas de la Benemérita, dans deux autres romans, El alquimista impaciente pour lequel il a obtenu le prix Nadal 2000 (roman par ailleurs adapté au cinéma et présenté au festival de cinéma espagnol de Nantes en 2003) et La niebla y la doncella. La langue du roman est par ailleurs très agréable et fluide et le décor planté par Silva a le mérite de nous montrer l’envers ou plutôt les à-côtés occultes d’un univers touristique de carte postale, celui des Baléares. Nul doute que Vila et Chamorro cet étrange «couple» de gardes civils deviendront vite aussi indispensables que le détective Pepe Carvalho…»

    David Cottrel.

    «Finaliste du Prix Nadal avec La flaqueza del bolchevique (1997), Lorenzo Silva incarne brillamment la nouvelle génération du polar espagnol. Il vient de publier en France Une femme suspendue, Prix Ojo Critici 1998. L’ouvrage se déroule à Majorque et raconte l’enquête menée par la Guardia Civil après l’assassinat d’Eva Heydrich, une jeune et belle estivante autrichienne, découverte suspendue au plafond d’une villa avec deux balles dans le corps. Dans la pièce, on retrouve sur l’arme du crime les empreintes de Regina Bolzano, une sexagénaire amante de la victime. L’issue de l’enquête semble donc claire et deux enquêteurs arrivent de Madrid pour boucler le dossier mais ils découvrent que l’affaire semble bien plus compliquée qu’il n’y paraissait et doivent reprendre tout à zéro. Le développement de ces nouvelles investigations tient en haleine et permet à Lorenzo Silva d’explorer les relations hiérarchiques à l’intérieur de la Guardia Civil (une structure militaire équivalente à la gendarmerie française). Les deux enquêteurs madrilènes, le sergent Bevilacqua, ex-psychologue et ancien chômeur, flanqué contre son gré de l’agent Chamorro, une belle et jeune femme inexpérimentée (elle va pourtant se révéler bougrement efficace) sont attachants. Sans être totalement convainquant, ce premier épisode reste prometteur et laisse bien augurer du second, El alquimista impaciente (2000) qui a obtenu le Prix Nadal, l’équivalent du Goncourt en France.»

    Claude Mesplède.

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